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Épandre de l'agent Orange sur nos champs de mort...

Épandre de l'agent Orange sur nos champs de mort...

New Eastern Outlook
31 Octobre, 2015
Traduction par Jean-Maxime Corneille, article exclusif initial pour le magazine en ligne “New Eastern Outlook” 

Le Ministère américain de l'Agriculture met toujours autant la machine de guerre du Pentagone au défi, en vue de briguer l'honneur à la fois le plus désiré et le plus redouté, de créer des champs de mort toujours plus étendus partout dans le monde. Ces « Champs de mort » sont bien sûr une référence au film britannique incontournable des années 19801, sur la guerre des États-Unis que Nixon ordonna au Cambodge, en mai 1970, frusté par l'absence de victoire au Vietnam voisin. Ces champs de mort, cependant, sont devenus avec le temps les champs dorés constitués d'interminables acres de maïs ou de soja OGM, qui constituent aujourd'hui la quasi-totalité du maïs et du soja cultivé aux États-Unis.

Souhaiteriez-vous sciemment nourrir votre famille avec une toxine reconnue comme cancérogène, ou provocant l'autisme ainsi que d'autres maladies ? Si vous êtes assez vieux pour vous rappeler l'histoire tragique de la guerre du Vietnam dans les années 1970, et l'épandage massif par l'Armée américaine sur les riches jungles du Vietnam d'un défoliant très toxique surnommé "Agent Orange", ce qui suit pourrait vous donner matière à réfléchir...

Des « Super-mauvaises herbes ».

L'avènement de l'utilisation généralisée des organismes génétiquement modifiés (OGM), résultat direct de la collusion du Président G.H. W Bush (Sr.) avec Monsanto en 1992, a ouvert une boîte de Pandore pour toute la chaîne alimentaire aussi bien animale qu'humaine. Ceci commence seulement à être sérieusement examiné par un plus large public, qu'il s'agisse des scientifiques ou des profanes.

ce jour, presque tous les champs de cultures labellisées OGM, que cela soit du soja, du maïs ou du coton, ont été modifiés en vue d'en améliorer une caractéristique, en vue de les rendre résistant à un désherbant aussi puissant qu'hautement toxique : le glyphosate, principal composant du "Roundup" de Monsanto, le désherbant le plus vendu au monde.

Au début de la commercialisation américaine des OGM au milieu des années 1990, les herbicides à base de glyphosate, qu'ils aient été ceux de Monsanto, Dow, DuPont, Syngenta ou autres, sont apparus aux agriculteurs comme étant le salut en matière de contrôle des mauvaises herbes. Il tuait tout, tout excepté les champs de soja ou de maïs OGM, qui avaient été manipulés génétiquement non pas pour en augmenter les rendements, comme les anguilles flasques et brillantes que sont les spécialistes des Relations Publiques voulaient nous le faire croire, mais uniquement afin de "résister" au glyphosate et au Roundup. Les fermiers furent enchantés au début. Les plantations OGM Monsanto se répandirent dans les champs de l'Amérique jusqu'au point où aujourd'hui, d'après un récent sondage de l'USDA, les sojas OGM traitées à l'herbicide chimique gliphosate, représentent quelques 94 % de toutes la récolte américaine de soja. Ceci signifie virtuellement que toutes les denrées alimentaires présentes sur les étalages des supermarchés américains, contenant du soja ou des dérivés de soja, sont constitués d'OGM traités avec du glyphosate. Ce chiffre représentait seulement 17% en 1997. Les chiffres de l'USDA concernant le maïs OGM imbibé de glyphosate atteindra cette année 92% de tout le maïs produit en Amérique. Les États-Unis étant les plus grands producteurs et exportateurs de maïs dans le monde, ainsi que le plus grand producteur de soja du monde2.

Les Etats-Unis ont donc produit du maïs et du soja OGM couverts de glyphosate, qui sont exportés ensuite vers l'Union Européenne et même la Chine en vertu de diverses lacunes juridiques, malgré une interdiction de facto de la plantation d'OGM dans ces pays. Ils sont en effet exportés en tant que source majeure de protéines pour les animaux d'élevage (poulets, porcs, bovins).

Initialement, au tournant du siècle, tout semblait aller pour le mieux. Du fait de la collusion entre G.H.W. Bush puis les Présidents américains ultérieurs (Clinton, "Bébé" [G.W.] Bush et Obama), les Américains se sont vu refuser le droit fondamental de connaître ce dont ils nourrissaient leurs familles. Il fut en effet prohibé à l'Agence gouvernementale pour la Protection de l'Environnement (Environmental Protection Agency - EPA), ou bien à l'USDA [U.S. Department of Agriculture] ou toute autre Agence gouvernementale, de tester de manière indépendante au regard des exigences de santé et de sécurité, les cultures brevetées OGM qui étaient approuvées. Ceci fut connu comme la doctrine dite "de l'équivalence substantielle", qui constitue une fraude criminelle en vigueur depuis 1992, quand le vieux [G.H.] Bush s'accorda avec Monsanto sur ce point. Depuis lors, les agriculteurs ont déversé des tonnes de produits chimiques à base de glyphosate sur leurs récoltes de maïs, de soja et de coton OGM, les trois principales cultures OGM aux États-Unis.

Après plusieurs années cependant, la nature a trouvé des moyens détournés pour déjouer Monsanto, Dow, DuPont et leurs herbicides à base de glyphosate. La nature a en effet muté en deux nouvelles variétés de ce que l'on a appelé des "super-mauvaises herbes". Aujourd'hui, on estime que 50% des terres agricoles aux États-Unis connaissent ce problème d'étranglement par ces nouvelles super-mauvaises herbes, exigeant l'application de toujours plus de tonnes de désherbants chimiques, par rapport aux cultures normales non-OGM et non-traités au glyphosate.

La propagation des champs géants de super-mauvaises herbes est la pire dans le Sud-Est des États-Unis, là où la plupart des surfaces de cultures de soja et de coton sont cultivées. Là-bas, il fut rapporté en 2013 que 92% des champs de coton et de soja sont infestés, en résultat de la culture des variétés "Roundup Ready" [OGM résistants au Round-Up3].

L'amarante de Palmer désormais résistante au Roundup n'est qu'un exemple de ces mauvaises herbes se propageant à travers les terres agricoles de l'Amérique. Il s'agit d'une mauvaise herbe à croissance rapide qui peut atteindre 2,4m de hauteur, soit plus haut que le soja ou le coton. Elle développe surtout une tige robuste qui peut endommager les machines agricoles. D'autres super-mauvaises herbes agressives, insensible au Roundup et autres herbicides à base de glyphosate, se répandent rapidement à travers le Midwest et la ceinture de maïs [Corn Belt]. La cause en est l'utilisation généralisée depuis le milieu des années 1990 des cultures d'OGM pulvérisées avec du Roundup, ou d'autres désherbants à base de glyphosate. La nature est habile à trouver des parades, et la nature des super-mauvaises herbes est infiniment plus intelligente, semble-t-il, que les esprits des scientifiques de Monsanto élaborant les OGM et les désherbants4.

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Les super mauvais herbes résistante Roundup couvrent les acres d'OGM américains.

Certaines des super-mauvaises herbes ont même incorporé du matériel génétique depuis les plantes OGM dans leur propre génétique, et l'ont utilisé afin de grandir davantage, d'être plus forts, d'avoir une plus grande vitalité que les précédentes herbes qui étaient auparavant tuées par le glyphosate quand il fut introduit pour la première fois dans les champs OGM5.

2,4-D : un remède pire que le mal.

À présent, la bande des grands esprits scientifiques sévissant au sein du rival de Monsanto, Dow Chemical, vient de sortir un nouveau cocktail qui semble devoir être encore plus toxique, dont ils prétendent qu'il permettra de résoudre cette crise des "super-mauvaises herbes", dont les désherbants au glyphosate furent les premiers responsables. Seulement, cette « solution » est encore pire que le mal constitué par ces "super-mauvaises herbes". Car elle implique de mélanger les produits chimiques à base de glyphosate, avec ce que les chimistes appellent L'acide 2,4-dichlorophénoxyacétique, ou plus simplement le 2,4-D.

Dow Chemical a ainsi gagné l'approbation de son nouvel herbicide, par l'USDA et l'Agence de Protection de l'Environnement (EPA), appelé désormais "Enlist6", est basé sur le 2,4-D couplé avec d'autres adjuvants chimiques non divulguées (secret de fabrication). Ils affirment donc qu'il va résoudre le problème des "super-mauvaises herbes" résistantes au glyphosate, causé par la pulvérisation massive des cultures OGM avec le Roundup de Monsanto. L'EPA affirme à cette occasion que des « tests » ont prouvé l'innocuité du 2,4-D, même pour le fœtus dans le ventre de la mère. Le seul problème est que ces tests de sécurité ont été financés et donnés à l'EPA corrompue par la compagnie Dow Chemical elle-même7...

L'EPA gouvernementale est aujourd'hui devenue le cloaque des démarches d'influence de l'Industrie Chimique. Les décisions d'autorisation des produits chimiques toxiques préalables à leur pulvérisation sur les cultures vivrières, ne sont pas faites pour savoir s'il y a un bel et bien un risque pour la santé humaine causé par une substance chimique. Le critère de l'EPA au lieu de ça, est basé sur une bizarre "analyse coûts-bénéfices" [cost-benefits analysis]. L'Agence calcule en effet le coût social des maladies possibles et même des décès, résultant de l'épandage d'un produit chimique donné. Elle pèse ainsi les coûts et les avantages pour les agriculteurs, pour les profits des entreprises ainsi que pour l'économie au final, avant d'approuver un nouveau désherbant. Depuis qu'elle a été créé en 1970, l'EPA n'a restreint l'utilisation dans l'environnement que de seulement cinq produits chimiques industriels qui lui étaient présentés, sur plus de 80.000 au total8.

Une lanceuse d'alerte de l'EPA qui fut licenciée depuis, décrivit ainsi la relation corrompue entre l'industrie chimique et l'EPA, qui était pourtant censée protéger le public contre les produits chimiques nocifs. Le Dr. Marsha Coleman-Adebayo, ancienne analyste sénior des politiques au Bureau de l'Administrateur [Office of the Amdinistrator] de l'EPA, rendit compte en effet de multiples collusions entre l'EPA et les entreprises chimiques. Elle fut ensuite virée pour avoir protesté publiquement contre l'empoisonnement de mineurs en Afrique du Sud par une société américaine en 2000. Elle décrivit la culture de l'EPA: «... quand je suis arrivé à l'EPA, il n'était pas inhabituel d'avoir quelqu'un de Dow Chemical assis à un bureau situé dans un coin du même bureau que vous occupiez, et qui était lui aussi en train d'écrire la politique environnementale. ... Il m'a fallu un certain temps pour distinguer, en quelque sorte... ceux qui étaient des fonctionnaires du Gouvernement de ceux qui étaient issus du secteur privé...9»

Ainsi, en annonçant l'approbation du nouveau désherbant, "Enlist", le Président de Dow AgroSciences, Tim Hassinger, a déclaré que cet herbicide promet d'être le plus vendu et le plus rentable de l'histoire de la division de "agriculture" de Dow10.

Histoire de l'agent orange.

Mais le Ministère américain de l'Agriculture et l'EPA ment au public quant aux effets bénins d'"Enlist", le tueur de "super-mauvaises herbes" de Dow contenant du 2,4-D. Ils affirment que le 2,4-D est sans danger et que, même s'il était un élément du mortel "Agent Orange" utilisé pendant la guerre du Vietnam en tant que défoliant contre la jungle. Ils affirment que la partie «nocive » de l'agent Orange, le 2,4,5-T, un involontaire sous-produit créé lors de sa fabrication, était responsable des effets négatifs sur la santé et a finalement conduit à l'interdiction de l'Agent Orange. Nous sommes donc supposés croire que le 2,4-D est aussi inoffensif qu'un milkshake à la vanille.

L'ingrédient de l'Agent Orange, le 2,4-D, fut initialement développée durant la deuxième guerre mondiale, au nombre des nombreux agents chimiques militarisés, susceptibles d'être utilisés en tant qu'herbicide ou sur des plantes, ou ayant vocation à être épandus par voie aérienne afin de ravager les champs ennemis. Plus tard, durant les guerres de Corée et surtout du Vietnam, il a été mélangé avec un autre produit chimique afin de créer ce que l'on a appelé communément "l'Agent Orange". L'Agent Orange contenait à la fois du 2,4-D et du 2,4,5-T. Selon le Centre d'Information Nationale sur les Pesticides [National Pesticide Information Center], la dioxine, un involontaire sous-produit de la fabrication de 2,4,5-T, a été blâmé pour les effets négatifs sur la santé qui ont finalement conduit au bannissement de l'Agent Orange11.

Un rapport du Conseil de Défense des Ressources Naturelles [National Ressources Defense Council] sur le 2,4-D statue : «Au cours des 40 dernières années, des dizaines d'études ont montré une connexion entre le 2,4-D et le lymphome non hodgkinien (cancers du sang) et le sarcome des tissus mous chez les gens. D'autres recherches révèlent que le 2,4-D s'insinue dans le lait maternel et le sperme, pouvant donc créer des effets sérieux et persistants durant le développement du fœtus et du nourrisson. En fait, dans le Minnesota, le Montana, le Dakota du Nord et le Dakota du Sud, les chercheurs ont trouvé des taux plus élevés de certaines malformations congénitales dans les zones ayant la plus forte utilisation du 2,4-D et d'autres herbicides similaires. Le taux de malformations congénitales était le plus évident pour le cas des enfants conçus au printemps, l'époque de l'année où l'herbicide est le plus utilisé. Ces malformations congénitales étaient significativement plus élevés chez les hommes, et consistaient principalement en des anomalies cardiaques et pulmonaires12.

Le "New England Journal of Medicine" appelle à une halte [moratoire].

En Octobre 2014, Dow AgroSciences a obtenu l'approbation de l'EPA pour une deuxième variante de son "Enlist" contenant du 2,4-D, appelé "Enlist Duo". "Enlist Duo" contient du 2,4-D, de la choline13 et du glyphosate. Il a été approuvé au Canada et aux États-Unis. Il est déjà utilisé sur le soja et le maïs génétiquement modifiés, résistants au 2,4-D et au glyphosate. Si l'UE est assez stupide ou corrompue pour approuver le Partenariat transatlantique de Commerce et d'Investissement [PTCI ; TTIP en anglais] de Washington, alors "Enlist Duo" va bientôt se propager également à travers les champs cultivés de l'UE.

Le "New England Journal of Medicine", la revue de science médicale la plus respectée aux Etats-Unis, vient à présent de tirer la sonnette d'alarme à la suite de la décision de l'EPA et des Etats-Unis d'approuver l'"Enlist Duo" de Dow. Dans un article paru dans le numéro d'août 2015, le Dr Philip Landrigan M.D. et Charles Benbrook [Dr. en Philosophie], ont lancé un appel pour un changement drastique de politique en matière de combinaison des herbicides Dow.

Ils ont en effet souligné, que la récente propagation depuis le milieu des années 1990 de cultures résistantes aux herbicides OGM, « a conduit à une dépendance excessive vis-à-vis des herbicides, et en particulier du glyphosate. Aux États-Unis, l'utilisation du glyphosate a augmenté d'un facteur de plus de 250 (de 0,4 millions de kg en 1974 à 113 millions de kg en 2014). La consommation mondiale a augmenté d'un facteur de plus de 10. Sans surprise, les mauvaises herbes résistantes au glyphosate ont alors émergé et se retrouvent aujourd'hui sur près de 100 millions d'acres dans 36 Etats. Ces champs doivent désormais être traités avec plusieurs herbicides, y compris le 2,4-D, une composante du défoliant Agent Orange utilisé durant la guerre du Vietnam.14»

Les auteurs mettent l'accent sur la question de la sécurité concernant les cultures d'OGM, des suites de l'approbation de l'"Enlist Duo" par l'EPA en octobre 2014, déclarant : « Il sera commercialisé en tandem avec des semences nouvellement approuvées, génétiquement modifiées pour résister au glyphosate, au 2,4-D, et à plusieurs autres herbicides. L'EPA prévoit que cela se traduira par une augmentation de 3 à 7 fois d'utilisation de 2,4-D. À notre avis, la science et l'évaluation du risque appuyant la décision "Enlist Duo' sont imparfaites. La démarche scientifique consistait uniquement en études toxicologiques commandées par les fabricants d'herbicides durant les années 1980 et 1990 et jamais publiées... Ces études étaient antérieures aux connaissances actuelles quant aux effets épigénétiques et en tant que perturbateur endocrinien de faibles doses [des produits étudiés], et n'étaient pas conçues pour les détecter. L'évaluation des risques n'a eu que peu de considérations pour les effets potentiels sur la santé des nourrissons et des enfants, contrevenant ainsi à la loi fédérale sur les pesticides. Elle a omis de considérer l'impact écologique, tel que les effets sur le papillon monarque ou sur les autres insectes pollinisateurs. Elle a porté seulement sur du glyphosate pur, au mépris d'études montrant que le glyphosate formulé [issu d'une formule] contenant des tensioactifs et des adjuvants est plus toxique que le composé pur15».

Ils ajoutent : « le second nouveau développement en cours, ce sont les aboutissements du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC16 dépendant de l'Organisation Mondiale de la Santé - OMS) en 2015, selon lesquels le glyphosate est un « cancérogène probable pour l'humain », et le 2,4-D un « possible cancérogène pour l'homme ». Ces classifications se sont basées sur des études complètes de la littérature toxicologique et épidémiologique disponible, faisant le lien entre les deux herbicides et l'augmentation des tumeurs malignes dans plusieurs sites anatomiques chez les animaux, également entre le glyphosate et une incidence croissante de lymphomes non hodgkinien chez les humains17».

Les auteurs concluent que les aliments OGM et les herbicides qui leur sont appliquées « peuvent présenter des risques pour la santé humaine qui n'ont été pas examinés dans les évaluations précédentes. Nous croyons dès lors que le temps est venu, de reconsidérer en profondeur tous les aspects de la sécurité de la biotechnologie végétale... nous croyons que l'EPA devrait retarder la mise en œuvre de sa décision permettant l'utilisation de "Enlist Duo". Cette décision a été prise à la hâte. Elle est basée sur des études mal conçues et périmées, ainsi qu'une évaluation incomplète de l'exposition humaine et des effets environnementaux. Deuxièmement, le Programme Toxicologique National [National Toxicology Program18] devrait évaluer d'urgence la toxicologie de glyphosate pur, du glyphosate formulé, ainsi que des mélanges de glyphosate avec d'autres herbicides19».

Serait-il possible que certaines personnes essaient délibérément de nous handicaper, voire de nous tuer?

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1 NDT: La Déchirure est un film britannique (par Roland Joffé, réalisateur britannique né français, 1984). Le titre original (The Killing Fields ["les champs de mort"]) est une référence au camp d'exécution sommaire de Choeung Ek (surnommé en effet « Killing Fields »), situé dans la banlieue de Phnom Penh, où furent exécutés des milliers de Cambodgiens par les Khmers rouges sous le régime dit du Kampuchéa démocratique. Voir également «"Killing Fields" Lure Tourists in Cambodia » (National Geographic Today, January 10, 2003). http://news.nationalgeographic.com/news/2003/01/0110_030110_tvcambodia.html
2 Source USDA, tendances récente des cultures génétiquement modifiées : http://www.ers.usda.gov/data-products/adoption-of-genetically-engineered-crops-in-the-us/recent-trends-in-ge-adoption.aspx.
3 Doug Gurian-Sherman et Margaret Mellon, « The Rise of superweed and what to do about is », Union of Concerned Scientists, Décembre 2013. http://www.ucsusa.org/sites/default/files/legacy/assets/documents/food_and_agriculture/rise-of-superweeds.pdf
4 ibid. 5 Don Huber, « Glyphosate Herbicide Causes Antibiotic Resistant Bacteria, Kidney Disease, and Infertility », Health Impact News, 18 décembre 2015 http://healthimpactnews.com/2014/glyphosate-herbicide-causes-antibiotic-resistant-bacteria-kidney-disease-and-infertility/
6 http://www.epa.gov/ingredients-used-pesticide-products/registration-enlist-duo http://www.enlist.com/en https://en.wikipedia.org/wiki/Enlist_Weed_Control_System http://www.enlist.com/en/how-it-works/enlist-duo-herbicide
7 John P. Thomas, « USDA approves Toxic Herbicide Amidst Great Public Outcry », 25 octobre 2015, http://healthimpactnews.com/2014/usda-approves-toxic-herbicide-amidst-great-public-outcry/
8 Ibid
9 NRDC, « What You Should Know About 2, 4-D », http://www.nrdc.org/health/pesticides/2-4-d.asp.
10 Jeff Swiatek, « Has Dow AgroSciences found superweed slayer? », Indystar, September 25, 2014, http://www.indystar.com/story/money/2014/09/25/dow-found-superweed-slayer/16204839/
11 John P. Thomas, op. Cit. NDT : lire sur ce point le livre crucial de Marie-Monique Robin : «le monde selon Monsanto », Arte éditions,2008.
12 ibid NDT : concernant d'autres études ayant été auparavant réalisées notamment en Argentine, voir « Le monde selon Monsanto » (précité).
13 NDT : Nutriment essentiel généralement rangé dans la classe des vitamines B. https://fr.wikipedia.org/wiki/Choline
14 Philip J. Landrigan, M.D., and Charles Benbrook, Ph.D, « GMOs Herbicides and Public Health », New England Journal of Medicine, 2015; 373:693-695 August 20, 2015, DOI: 10.1056/NEJMp1505660.
15 Philip J. Landrigan, M.D., and Charles Benbrook, ibid.
16 https://fr.wikipedia.org/wiki/Centre_international_de_recherche_sur_le_cancer
17 Philip J. Landrigan, M.D., and Charles Benbrook, ibid.
18 https://ntp.niehs.nih.gov/
19 Philip J. Landrigan, M.D., and Charles Benbrook, ibid

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