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Erdoğan, Salmane et la guerre sunnite à venir pour le pétrole.

Erdoğan, Salmane et la guerre sunnite à venir pour le pétrole.

New Eastern Outlook
22 Décembre, 2015
Traduction par Jean-Maxime Corneille, article exclusif initial pour le magazine en ligne “New Eastern Outlook” 

Nous sommes en train de sombrer dans une nouvelle guerre pour le pétrole au Moyen-Orient, avec une possible dimension nucléaire si nous n'y prenons pas garde. Les guerres pour le contrôle du pétrole ont été instiguées depuis plus d'un siècle, dès l'aube de l'ère du pétrole à l'époque de la Première Guerre mondiale. Cette nouvelle guerre pour le contrôle du pétrole cependant, promet par son échelle nouvelle, de changer la politique mondiale d'une manière spectaculaire et hautement destructive. A un certain degré de lecture, elle consiste en une guerre saoudienne visant à redessiner les frontières nationales de l'infâme démembrement que furent les accords Sykes-Picot, contre l'empire turc ottoman en banqueroute de 1916. Cette nouvelle guerre a en tant que but fou: il s'agit d'amener les champs de pétrole et les voies des oléoducs d'Irak et de Syrie, voire de la région tout entière, sous le contrôle direct des saoudiens, Riyad ayant pour partenaire le Qatar et la Turquie d'Erdogan dans ce crime. Cependant, comme dans toutes les guerres, il n'y aura pas de gagnants.

L'UE va être la grande perdante, à mesure qu'afflueront les actuels citoyens d'Irak et de Syrie, de même que les Kurdes de Turquie et les très disparates populations kurdes de Syrie pour commencer. Le "sultanat" turc d'Erdogan va être détruit au final, engendrant un grand coût en vies humaines et pour la paix avant tout, de même que le royaume pré-féodal du roi Salmane disparaîtra en tant qu'influence dans le jeu du pouvoir mondial. Ils vont tout d'abord tomber dans un piège mortel, qui a été préparé avec attention pour eux par l'OTAN.

Il est nécessaire de regarder plus près les éléments et les acteurs clés préparant cette nouvelle guerre, une guerre dont il est vraisemblable, qu'elle n'attendra peut-être pas au-delà de l'été 2016 pour se déclencher.

Un jeu d'échecs à quatre dimensions.

Les acteurs clés engagés dans ce cloaque de la tromperie et de la trahison, presque de tous côtés, se décomposent en quatre grands groupes, chacun ayant ses propres objectifs divergents. Le premier groupe, c'est le royaume ultraconservateur sunnite wahhabite d'Arabie Saoudite, sous le règne du roi Salmane et de son influent et erratique ministre de la défense et fils de 31 ans, le prince Salmane ; Le régime belliqueux du Président Recep Tayyip Erdoğan, avec le rôle-clé joué par le chef de son Renseignement MIT, Hakan Fidan ; "Daech", ou le mal nommé "Etat Islamique" (EI) qui n'est rien d'autre qu'une extension déguisée de l'Arabie Saoudite wahhabite, financé par l'argent saoudien et Qatari, soutenu et formé par le MIT de Fidan. Ils ont été rejoints par la "Coalition islamique contre la terreur" de 34 états, nouvellement annoncée et créée par les Saoud, basée à Riyad.

Le deuxième groupe est matérialisé par le Gouvernement syrien légitime de Bachar al-Assad, et l'Armée syrienne ainsi que les autres forces syriennes qui lui sont loyales ; l'Iran chiite ; les 60 % de chiites d'Irak assiégé par le même EI. Depuis le 30 Septembre, la Russie de Poutine a été un nouveau facteur surprise, avec sa campagne osée de soutien militaire pour Assad. Ce second groupe inclut aussi à des degrés variables les alliés d'Assad que sont l'Iran et l'Irak, incluant le Hezbollah chiite soutenu par Téhéran, tous combattant Daech et les autres groupes terroristes anti-régime (d'Assad) en Syrie. Depuis l'entrée de la Russie en guerre le 30 septembre, à la demande du Président syrien légitime Assad, les fortunes de Damas se sont considérablement améliorées sur le terrain.

Vient ensuite l'Israël de Netanyahu, trompant allègrement tout le monde tandis qu'il pousse son propre agenda en Syrie. Netanyahu a récemment conclu des alliances stratégiques avec à la fois l'Arabie Saoudite de Salmane et la Turquie d'Erdogan1. Ajoutez à cela la découverte récente par Israël d'"énormes" réserves de pétrole sous le plateau du Golan syrien (illégalement occupé et réclamé depuis lors), découvert par une filiale israélienne d'une compagnie pétrolière fantomatique du New Jersey, Genie Energy, au Conseil de laquelle siègent Dick Cheney, Jacob lord Rothschild et l'ancien patron de la CIA James Woolsey2.

Le quatrième groupe enfin, est pour le moment le plus rusé et trompeur de tous. Il est dirigé par Washington, et utilise les Français, britannique et allemand pour des actions militaires actives en Syrie. Washington prépare ainsi un piège dévastateur, va prendre ces fous de saoudiens et leurs alliés turcs et autres wahhabites, dans une défaite dévastatrice en Syrie et en Irak qui sans aucun doute, sera proclamé comme une « victoire contre le terrorisme » et une « victoire pour le peuple syrien ».

Versez tout cela ensemble, agitez vigoureusement, et vous avez les ingrédients pour le cocktail le plus explosif depuis 1945, en vue d'une possible guerre mondiale.

La trompeuse Coalition "antiterroriste" saoudienne.

Le 15 décembre, le Ministre de la Défense saoudien Mohammed ben Salmane a annoncé la formation de ce qui est appelé une "Coalition Antiterroriste Islamique". Officiellement ses quartiers généraux seront à Riyad, Arabie Saoudite. Salman, refusant d'être concret concernant les "terroristes" qu'il avait en tête de cibler par une action militaire, déclara que sa coalition « pour chasserait » les terroristes en Irak, Syrie, Libye, Égypte et Afghanistan.

La liste des 34 membres de la coalition, aux côtés de l'Arabie Saoudite, inclut la Jordanie, les Émirats Arabes Unis, le Pakistan, Bahreïn, Bangladesh, Bénin, Turquie, Tchad, Togo, Tunisie, Djibouti, Sénégal, Soudan, Sierra Leone, Gabon, Somalie, Guinée, l'Autorité nationale palestinienne, l'Union des Comores, Côte d'Ivoire, Koweït, Liban, Égypte, Libye, Mali, Maroc, Mauritanie, Niger, Nigéria et Yémen. D'autres pays islamiques, incluant l'Indonésie, ont exprimé leur soutien1.

Le prince saoudien Salmane a déclaré dans son adresse officielle que les 34 États agiraient, « pour contrer le terrorisme, qui est devenu une menace pour les intérêts de la nation islamique, sur la base du droit des peuples à l'autodéfense1». Le terme "nation islamique" mériterait d'être mieux traduit en tant qu'État Islamique ou EI...

Ce qui est notable au sujet de cette coalition saoudienne, composée de ses alliés sunnites au sein du monde islamique, c'est la complète absence de tout État du groupe comportant l'Iran, Iraq, et bien sûr la Syrie de Bachar al-Assad.

Le nom de cette coalition, dite "Coalition antiterroriste islamique", doit également être remarqué. Il sonne de façon suspecte, comme la terminologie de la guerre bien différente que la Russie mène actuellement contre les groupes terroristes anti-régime [d'Assad] en Syrie, comme si les saoudiens ne considéraient pas Daech comme étant des terroristes. Ils sont pourtant constitués d'un nombre significatif de nationaux saoudiens wahhabites, et financés pour une partie majeure par de l'argent saoudien, de même qu'avec de l'argent Qatari. Ceci afin de renverser le régime d'Assad, et d'ouvrir la voie à une entité contrôlée par les Saoud gouvernant la Syrie, ou au moins une grande partie de sa région pétrolière. Pour les saoudiens, ceux qui soutiennent l'"infidèle" Assad sont les vrais "terroristes".

De nouveaux accords Sykes-Picot?

Les acteurs clés de cette nouvelle coalition "antiterroriste" de Riyad, sont la Turquie d'Erdogan et l'Arabie Saoudite du Prince Salmane. Ils escomptent redessiner la division décidée en 1916 de la partie moyen-orientale de l'Empire ottoman, afin de correspondre à leurs folles ambitions visant à devenir des puissances mondiales "respectées ". Chacun agissant pour ses propres motifs ou l'argent le dispute au pouvoir, mais ni l'un ni l'autre n'ayant quoique ce soit avoir avec de sincères convictions religieuses...

La variante de l'islam sunnite wahhabite saoudien, est ce qu'il convient d'être appelé une idéologie bédouine pré-féodale, similaire à celle de l'EEIL ou Daech, avec une loi [charia] extrême, incluant des décapitations ou amputations publiques1 qui sont une pratique habituelle ; où les femmes sont traitées comme du bétail voire même moins bien que le statut d'un chameau, en termes de droits et de respect. Il s'agit d'une idéologie raciste fanatique, sur le fondement de laquelle sont allègrement détruits les monuments historiques, comme en témoigne les démolitions pratiquées par l'EEIL dans l'antique cité assyrienne de Nimrod, âgée de quelque 3300 ans au bas mot.

Donc en ce sens, il n'y a que très peu d'intérêt pour l'Arabie à détruire Daech, ou peut-être si elle devait en avoir un, il consisterait à isoler un morceau de désert syrien ayant vocation à être vidé de son pétrole, et laissé à l'abandon ensuite lorsqu'il serait devenu inutile. Dans le même temps le plan saoudien vise à utiliser Daech en vue d'un nettoyage ethnique contre les populations légitimes syriennes, dans les régions riches en pétrole et les régions où l'on pourrait potentiellement faire passer des gazoducs, depuis le Qatar via l'Arabie Saoudite, puis transitant en Syrie vers la Turquie d'Erdogan afin d'approvisionner la demande grandissante en gaz de l'Union Européenne.

Les buts de guerre d'Erdogan et des Saoud.

Les militaires turcs d'Erdogan, et plus spécialement ses Services de Renseignements, le MIT, dirigé par son copain Hakan Fidan, jouent un rôle clé dans la coalition Qataro-Saoudo-Turque. Elle vise à détruire le régime d'Assad et dans le même temps à prendre le contrôle pour eux-mêmes des riches champs pétroliers d'Irak entre Mossoul et Kirkouk.

Dans une entrevue du 18 octobre 2015, avec l'agence turque d'information Anadoly, Fidan a déclaré le soutien ouvert de la Turquie à Daech : « L'Émirat islamique [sic] est une réalité et nous devons accepter que nous ne pouvons pas éradiquer une institution bien organisée et populaire comme l'est l'État Islamique. C'est la raison pour laquelle je demande urgemment à mes collègues de l'Ouest [Occident] de réviser leur prises de positions sur les dossiers politiques islamiques actuels, de mettre de côté leur mentalité cynique et de contrecarrer les plans de Poutine visant à fracasser les révolutionnaires islamistes syriens1». En d'autres termes, pour la Turquie et l'Arabie Saoudite, Daech n'est pas une organisation terroriste, pas plus que ne l'est le Front Al-Nosra, mais ils sont plutôt des "révolutionnaires islamistes syriens" combattants le régime "infidèle" d'Assad et son allié russe. L'implication d'Hakan Fidan's dans l'affaire du fait Su-24 russe illégalement abattu en novembre dans l'espace aérien syrien, est une indication de ce qui va venir.

Ce n'est pas seulement le fils d'Erdogan, Bilal Erdoğan, qui est impliqué dans l'exportation illégale du pétrole volé irakien et syrien. Mais c'est aussi le beau-fils d' Erdoğan, Berat Albayrak, qui a été nommé par le Président au poste de Ministre turc de l'Energie, un jour après que le Su-24 eut été abattu1. Et ce sont aussi des terroristes "Loups Gris" turcs en Syrie qui ont assassiné le pilote du Su-24 que l'aviation d'Erdogan avait abattu2.

La récente incursions militaire turque inattendue dans la région irakienne de Mossoul, ouvertement dirigée contre les combattants liés au président du Kurdistan irakien, Massoud Barzani, montre plus avant à quel point la Turquie promet d'être le bélier de la conquête des champs pétrolifères de Syrie et d'Irak escomptée par les Saoud, drapée dans la bannière du djihad au nom d'Allah.

Et le 18 décembre, la Turquie révélait qu'elle était en train de bâtir une base militaire au Qatar, un financier majeur de Daech ainsi que du front Al Nusra affilié à Al Qaïda en Syrie. L'ambassadeur de Turquie a déclaré que la base turque, dans laquelle stationneront quelque 3000 soldats turcs dans cette base du golfe persique, incluant des troupes terrestres, de l'aviation, du personnel naval ainsi que des instructeurs et des Forces spéciales, aura pour propos de s'opposer aux "ennemis communs" dans la région. « La Turquie et le Qatar font face à des problèmes communs concernant le développement dans la région, de politiques incertaines venant d'autres pays... nous nous confrontons ainsi à nos ennemis communs », a déclaré l'ambassadeur de Turquie à doit. À présent, ces "ennemis communs" pourraient-ils être la Syrie d'Assad, qui refusait en 2009 au Qatar sa proposition de gazoducs, en faveur de son allié russe dans le cadre de la géopolitique du gaz? Pourraient-ils aussi inclure l'Iran, dont le gisement de gaz géant de "Pars Nord" situe une extension géophysique dans les eaux iraniennes du gaz Qatar localisé dans le golfe persique?1

Que des combattants pakistanais rejoignent les combats, ou alors des militaires arabes moins entraînés, voilà un point qui deviendrait alors très secondaire à ce stade.

Une offre de paix américaine trompeuse à l'ONU.

À ce point-là, Washington apparaît avoir organisé une manœuvre déceptive presque parfaite, permettant de préparer la scène pour une guerre du pétrole turco-saoudienne imminente, et une débâcle subséquente en Syrie et en Irak. Utilisant les efforts du Groupe de Soutien International à la Syrie [International Syria Support Group - ISSG], dont les membres sont la Ligue arabe, la Chine, l'Égypte, l'UE, la France, Allemagne, Iran, Iraq, Italie, Jordanie, Liban, Oman, Qatar, Russie, Arabie Saoudite, Turquie, Émirats Arabes Unis, Grande-Bretagne, les Nations unies, et les États-Unis, le Secrétaire d'État John Kerry vient juste d'obtenir l'accord de la Russie et de la Chine au Conseil de Sécurité de l'ONU, à ce qui sonne en surface comme constituant un processus final positif, visant à mettre fin à la guerre en Syrie dans les six mois prochains.

Se réunissant à New York le 18 décembre, le Conseil de Sécurité de l'ONU (incluant donc la Russie et la Chine), a unanimement adopté la résolution 2254 (2015), « mettant en place une feuille de route en vue d'un processus de paix en Syrie, ainsi qu'un calendrier des pourparlers ». Or la résolution 2254 du CSNU est un document diabolique. Il appelle à un cessez-le-feu immédiat en Syrie commençant en janvier 2016, pour tous ses signataires. Ce cessez-le-feu exclut Daech soutenus par les saoudiens et la Turquie, ainsi que les affiliés d'Al Qaïda comme le Front Al-Nosra1. Dans le même temps, cette résolution appelle à un démarrage immédiat et simultané d'une "transition politique" qui revêt un sens complètement contradictoire selon les vues des États-Unis, de l'Allemagne, de la France et de l'Angleterre, ou bien selon la Syrie, l'Iran et la Russie...

Les États-Unis, la France et la Grande-Bretagne ont en effet clairement évoqué leur interprétation de la résolution 2254, signifiant pour eux qu'Assad doit partir. Dans ses remarques concernant ce document, le Secrétaire d'État John Kerry a déclaré que « le président Assad a perdu sa capacité et sa crédibilité à unir le pays ». Kerry a eu pour écho le Ministre français des Affaires Etrangères Laurent Fabius, déclarant au Conseil de Sécurité concernant le vote de la résolution 2254, qu'il devait y avoir des « sauvegardes incluant une sortie du Président actuel », Bachar al-Assad. Enfin le Ministre britannique des Affaires étrangères, Philip Hammond, a répété les mêmes mensonges occidentaux concernant le fait qu'Assad ait été responsable d'une majorité des 250.000 morts durant la guerre en Syrie, et que le processus de "transition" politique sur lequel porte l'accord et qui démarre à présent « implique le départ du président Assad1».

De son côté, le Ministre russe des Affaires Etrangères Sergueï Lavrov, durant la même session de l'ONU sur la résolution 2254, a répété que le processus formalisé par l'accord à l'ONU doit trouver « un accord mutuel acceptable entre le Gouvernement syrien et l'opposition ». En bref, aucune mention d'une obligation d'Assad à partir, mais plutôt une forme de partage du pouvoir mutuellement consenti, entre les parties syriens, en lieu et place d'une conquête par l'"opposition" agréé par les saoudiens1.

La réalité est qu'un cessez-le-feu agréé par l'ONU et une transition politique simultanée vers l'"opposition syrienne modérée" de Washington, forcera les actions militaires de la Russie, du Gouvernement syrien d'Assad, du Hezbollah et de l'Iran à faire une halte, tandis que Daech soutenus par les turco-Saoudo-Qataris ainsi que les autres bandes terroristes alliées, auront le champ libre pour s'emparer des régions riches en pétrole de Syrie et du nord de l'Irak1.

Au point où l'on en est, le piège a été mis en place et Washington va l'actionner sans aucun doute, la Russie l'Iran et Assad pouvant à présent faire bien peu de choses pour l'éviter. Ne serait-il pas de loin préférable pour le futur de l'humanité, que les véritables instigateurs de la guerre contre la Syrie (Washington, Paris et Londres, ainsi que leurs supplétifs saoudiens, Qataris et turcs), d'abandonner véritablement leur agenda belliqueux, et d'opter pour une vraie paix en Syrie, en Irak et au-delà? De façon très triste pour la paix mondiale et la liberté, l'état des choses que nous constatons est ce qui arrive quand tout le monde ment à tout le monde...

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1 Ron Ben-Yishai, « Netanyahu and Erdogan's shared interests », 19 Décembre, 2015, http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-4741116,00.html.
2 F. William Engdahl, « Les génies et le génocide : la Syrie, Israël, la Russie, et beaucoup de pétrole. » 26 Octobre, 2015, http://journal-neo.org/2015/10/26/genies-and-genocide-syria-israel-russia-and-much-oil-2/
3 Sputnik News, « Not Just Jihad Turkey Claims New Anti Daesh Coalition 'Ideological,' » 17 December, 2015, http://sputniknews.com/world/20151217/1031904661/turkey-saudi-arabia-coalition.html#ixzz3um8Pt8sg.
4 Ibid
5 NDT : Lire « Le turban vert » (Xavier de Hauteclocque, 1930, réédition Energéïa, 2013), pour un remarquable témoignage qui fut donné à l'époque par les Services du Renseignement français, de ce règne par la terreur concrète contre les populations locales.
6 Friends of Syria blog, Hakan Fidan on DAESH, 21 October 2015, friendsofsyria.info, http://friendsofsyria.info/index.php/2015/10/21/while-merkel-conspires-to-give-european-citizenship-to-turkey-the-turkish-intelligence-services-chief-and-confidant-of-erdogan-take-an-official-position-for-daesh-eng-fra/.
7 F. William Engdahl, « Erdogan’s Russian Roulette–Was It Only About Oily Revenge? » NEO, 28 November, 2015, http://journal-neo.org/2015/11/28/erdogans-russian-roulette-was-it-only-about-oily-revenge/
8 « Turkish Grey Wolves Killed Pilot from Downed Russian Jet », 26 November, 2015, http://southfront.org/turkish-grey-wolves-killed-pilot-from-downed-russian-jet/
9 Sputnik News, Wartime Bosom Buddies: What’s Up With Turkey’s New Military Base in Qatar?, 18 December, 2015, http://sputniknews.com/politics/20151218/1031967375/turkey-qatar-military-base-analysis.html#ixzz3uhVGoM5P
10 Rappr : « Daech nie sciemment les lois de la guerre », par Jean Guisnel, se demandant ingénument « Comment la France, et ses armées, peut-elle riposter à un adversaire qui ne respecte aucune des lois de la guerre? » (Le Point, 4 décembre 2015) http://www.lepoint.fr/editos-du-point/jean-guisnel/daech-nie-sciemment-les-lois-de-la-guerre-04-12-2015-1987154_53.php#xtor=RSS-221
11 Texte intégral de la Résolution 2254 (2015), CSNU (18 décembre 2015) sur le site officiel de l'ONU : http://www.un.org/fr/documents/view_doc.asp?symbol=S/RES/2254%282015%29 « Résolution 2254 (Plan de paix pour la Syrie) » (Réseau Voltaire, 18 décembre 2015)http://www.voltairenet.org/article189695.html « Syrie: pour la première fois depuis le début du conflit, le Conseil de sécurité fait preuve d’unité en adoptant une « feuille de route » pour la paix », sur le site de l'ONU (mais ne constituant pas document officiel) http://www.un.org/press/fr/2015/cs12171.doc.htm « Approbation du plan de paix russe par le Conseil de sécurité - Le règlement de la crise politique enfin sous le contrôle du Conseil - Une résolution "feuille de route" - Portée formelle d'une approbation qui avait déjà fait l'objet de la déclaration de Vienne du 14 novembre 2015 - Echec de la réunion du Groupe de soutien - Lancement officiel d'une négociation intersyrienne sans... parties syriennes » http://www.sentinelle-droit-international.fr/?q=content/r%C3%A9solution-2254-sur-la-syrie-une-lueur-despoir-n%C3%A9claire-pas-lavenir (article du Pr. Philippe WECKEL, 19 décembre 2015 12/19/2015 sentinelle-droit-internationale.fr).
12 ibid
13 ibid

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